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MIRABEAU  : Des mineurs surpris dimanche dernier en train de taguer les murs de la nouvelle école

MIRABEAU  : Des mineurs surpris dimanche dernier en train de taguer les murs de la nouvelle école

Photo DR : Les tags sur les murs de la nouvelle école

Photo DR : Les tags sur les murs de la nouvelle école

MIRABEAU 

Des mineurs surpris dimanche dernier en train de taguer les murs de la nouvelle école

Aujourd'hui encore, qui dit tag pense aussitôt « jeunes des banlieues » ou des « cités », voire insécurité, incivilité, délinquance... Pourtant, le tagueur ne vit pas toujours en banlieue comme se plaisent à le suggérer les images véhiculées par les médias ou le cinéma. Dimanche dernier 26 mars, un habitant de Mirabeau a alerté la mairie sur le fait que trois jeunes étaient entrain de taguer les classes de la nouvelle école. Arrivé rapidement sur le chantier, le maire Robert Tchobdrenovitch a constaté des dégradations sur les murs … Pris sur le fait par cet habitant ils n’ont eu d’autres excuses que de souhaiter que les parents ne soient pas informés. 
« J’ai reçu mardi 27 mars en fin d’après-midi les protagonistes des dégradations dans le bâtiment du groupe scolaire sont spontanément venus se dénoncer dès parution de mon premier message sur les réseaux sociaux les invitant à venir en mairie », explique l’élu, qui note que les parents qui les accompagnaient, solidaires de l’action menée par la municipalité, avaient souhaité la présence de la gendarmerie.
« Je veux donc ici remercier le groupe de prévention contact de la gendarmerie de m’avoir assisté dans la démarche pédagogique nécessaire dans une telle situation. Leur rappel quant aux conséquences judiciaires de telles actions, si la municipalité avait décidé de porter plainte, a eu un impact très significatif sur ces jeunes qui se sont confondus en excuses ».
Après leur avoir dit sans ménagement ce qu’il pensait de ces actions, Robert Tchobdrenovitch attend le devis des travaux de réfection dont les parents s’acquitteront et qui demandent à la mairie de trouver des solutions pour les impliquer dans des tâches à faire au bénéfice de la commune.
« Premier et dernier avertissement, au prochain dérapage je n’aurai pas la main qui tremble pour déposer une plainte auprès du procureur de la République, mais j’ose espérer pour eux que le message est bien passé », conclut l’édile. Recueilli par Alain CARLE.