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ELECTION PRESIDENTIELLE  Huit des douze candidats à l'Élysée étaient les invités de TF1, ce lundi soir, pour une émission en direct.

ELECTION PRESIDENTIELLE Huit des douze candidats à l'Élysée étaient les invités de TF1, ce lundi soir, pour une émission en direct.

Photo DR  Huit des douze candidats à l'Élysée étaient les invités de TF1 lundi dernier

Photo DR Huit des douze candidats à l'Élysée étaient les invités de TF1 lundi dernier

ELECTION PRESIDENTIELLE
Huit des douze candidats à l'Élysée étaient les invités de TF1, lundi soir, pour une émission en direct.
 
Ils n'étaient pas tous là. Pour la première émission télévisée réunissant en prime time et en direct les candidats à l'élection présidentielle 2022 « qualifiés par TF 1 », ont tour à tour répondu aux questions de Gilles Bouleau et Anne Claire Coudray. Un grand examen oral principalement consacré au conflit russo-ukrainien et à ses répercussions sur le quotidien de notre pays, notamment en matière de pouvoir d'achat. L'occasion, aussi, pour l'ensemble des huit candidats de fustiger le bilan du président sortant pour mieux valoriser leur projet. .
Tour d’horizon des déclarations
Marine Le Pen s'alarme du « risque que l'économie française s’effondre » et a martelé son souhait de « protéger » les Français. Elle a mis en garde contre « le risque que l'économie française s’effondre ». Pour y faire face, la députée a promu « l’indépendance énergétique », l'autonomie de la France à travers la sortie du commandement intégré de l'Otan ainsi que l'augmentation du budget de la défense. Pour préserver le portefeuille des Français, la candidate a également rappelé sa volonté de baisser la TVA de l'essence à 5,5% et s’est dit favorable à la retraite à 60 ans
Éric Zemmour ne veut pas « occulter » le « grand remplacement » et évoqué un blocage des prix de l'essence ainsi que sa réforme des retraites à 64 ans. Une mesure censée « protéger » un « système de répartition formidable » et financer, notamment, une baisse des impôts… Selon lui, les autres candidats ont démontré durant le débat qu'ils étaient « des politiciens professionnels ». « Ils vous ont trop promis, trop menti, trop trahi. Moi, je ne vous trahirai pas », a-t-il insisté.
Jean-Luc Mélenchon estime qu’« un nouveau monde est possible» .Sur le plan intérieur, il a assuré qu'il était urgent d'en finir avec les centrales nucléaires, « dangereuses sur le plan militaire» en cas d'attaque …. Sur le plan économique, il veut « bloquer les prix » de premières nécessités et veut « une retraite à 60 ans pour 40 annuités ». « Ce que je propose est rationnel … Mon programme est chiffré et complet. Si vous le voulez dans 30 jours, on commence, parce qu'un autre monde est possible… Le monde est en attente d'un pays qui lance le signal » de la lutte antilibérale, a-t-il martelé. Et de conclure : « Le marché, c'est le chaos. Il faut rétablir de l'intelligence et de la volonté humaine dans tous les processus. Un nouveau monde est possible ».Yannick Jadot interpelle quand il déclare : « La guerre : une opportunité pour le climat ». En fait l'écologiste assume de vouloir envoyer des armes « à la résistance héroïque des Ukrainiens » face au « dictateur » russe. « Je suis heureux que les Anglais et les Américains ont armé la résistance française pendant la Seconde guerre mondiale », a-t-il comparé. Défendant un « embargo » de la France et de l'Union européenne sur le gaz russe, Yannick Jadot pense même que cette guerre peut devenir « une opportunité pour le climat ». Le candidat propose ainsi de « mettre le paquet sur la rénovation des logements » les plus consommateurs et veut installer des énergies renouvelables « partout où c'est possible ». « Il vaut mieux dépendre du vent, de l'eau et du soleil que de Vladimir Poutine », a-t-il lancé. Enfin, sur la question des retraites, Yannick Jadot ne souhaite pas revenir sur l'âge fixé à 62 ans mais veut « remettre les critères de pénibilité qui ont été indécemment supprimés ».
Fabien Roussel veut reprendre «la maîtrise de notre économie ». S'il condamne l'invasion russe en Ukraine, et appelle à « exercer les pressions les plus fortes », le candidat communiste met en revanche en garde contre les conséquences économiques sur les Français. Il ne souhaite donc pas un embargo sur le gaz russe. Contrairement à ses concurrents de gauche, il ne souhaite pas une sortie du nucléaire, énergie selon lui indispensable pour que « nous puissions avoir notre souveraineté énergétique ». Tout au long de sa prestation, le candidat n'a pas hésité manier l'ironie, comme lorsqu’il a proposé de « bloquer les prix » du carburant : « La station d'essence, c'est le seul endroit où on tient le pistolet et où on se fait braquer !».
« Nous devons reprendre notre destin en main, la maîtrise de notre économie car c'est notre argent », défendant une « France du travail, des salaires et d'une vie digne ».
Anne Hidalgo promet « une société où le travail permet de vivre dignement ». Face à la guerre en Ukraine, la candidate estime qu'il faut « toujours faire le choix de la démocratie face aux dictateurs » et que «la paix ne pouvait pas se faire au profit des agresseurs ». Sur le plan national, la maire de Paris souhaite « redonner confiance aux classes moyennes et aux classes populaires », promettant une « société où le travail permet de vivre dignement ». Elle veut notamment renégocier les salaires par branche et en revalorisant le Smic. Sur le long terme, Anne Hidalgo veut également sortir la France de la « dépendance » au nucléaire et promouvoir les énergies renouvelables. Elle promet néanmoins qu'elle n'opposera « jamais le climat et le pouvoir d’achat », et veut par exemple aider les Français pour qui « faire un plein d'essence est devenu un casse-tête ».
Valérie Pécresse souhaite « changer de politique » pour « devenir souverains et plus puissants ». Après avoir longuement critiqué la gestion du conflit ukrainien par Emmanuel Macron, la candidate des Républicains a plaidé pour « une autonomie stratégique » et « européenne ». À l'échelle nationale, elle a dénoncé « l’immigration incontrôlée », le « service public à bout de souffle » et le « pouvoir d'achat en berne ». Pour répondre à ces défis, la candidate a vanté son « courage » et promis de restaurer « l’autorité de la nation » et « une prospérité durable en revalorisant le travail ». « Il y a tant à reconstruire », a-t-elle insisté. Sur le volet écologique, l'élue a présenté un objectif zéro carbone d'ici 2050 basé sur le mix énergétique. Afin de ne pas « léguer » la dette aux prochaines générations, Valérie Pécresse a enfin évoqué une baisse des impôts. Son projet de départ à la retraite à 65 ans serait alors le moyen de « financer un certain nombre de réformes ». Autant de propositions qui constituent à ses yeux un « projet de franche rupture après cinq années d’immobilisme ». Le bilan du quinquennat Macron, un « illusionniste » venu selon elle « promettre le contraire de ce qu'il a fait pendant cinq ans ».
Emmanuel Macron fait du travail et de l'écologie « les vraies réponses » aux défis Évoquant d'abord ses efforts diplomatiques pour tenter de résoudre la crise internationale et mettre fin à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le chef de l'État- candidat a dit vouloir « essayer de stopper cette guerre sans faire la guerre » et « obtenir le plus vite possible un cessez-le-feu ». En attendant de parvenir à « une architecture de paix », il s'est dit prêt à « accueillir au moins 100.000 (réfugiés)» voire «davantage», et a fait savoir que «tout est possible» en matière de sanction vis-à-vis de Moscou. Ce, en veillant toutefois à limiter au maximum l'impact de ces décisions pour les Français : d'où les « mesures d’urgences » qu'il a décidées - remise de 15 centimes à la pompe, « plan de résilience » pour « accompagner » certains secteurs, etc. -, et les choix de « temps longs » qu'il a faits - relance du nucléaire, renforcement de la souveraineté et de l'indépendance européenne, etc. « La vraie réponse (aux défis actuels), pour moi, est le travail et l’écologie », a-t-il conclu, sans lever le voile sur son programme qu'il présentera jeudi. Il déclare vouloir repousser l'âge légal de départ en retraite à 65 ans, instaurer une pension minimale de 1100 euros, supprimer les régimes spéciaux et continuer de baisser les impôts.
Pour conclure cette rétrospective, bravo à Mme Arthaud, MM.Lassale, Poutoux et Dupont Aignan d'avoir récolté leurs 500 signatures pour certains avant les « principaux » candidats. Mais l'on peut s'apercevoir que ça ne leur aura servi à rien. Ça pu l'abstention à plein nez. A.C.